Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Après la pluie…

8 avril 2012

Philo des soirs, bonsoir

"Tu sais maman, toi et papa, vous m'avez bien dessiné !"

"Maman, est-ce que les princes existent pour de vrai ?"
"Oui, mon ange."
"Alors, si je meurs, il pourra venir me faire un baiser pour me réveiller ?"
"Une princesse, tu veux dire ?"
"Oui, enfin une princesse. Ah oui, mais je suis encore un peu petit pour me marier !" 

"Où on est avant d'être né ? Tout le monde ?
Quand  on est mort, est-ce qu'on voit plus jamais la personne ?"

Publicité
Publicité
14 mars 2012

Généalogie

9782742769360Sait-on d'où l'on vient, qui l'on est et qui l'on enfantera ? Sait-on de nous, des nôtres, sait-on de tous ses secrets qui se transmettent dans le silence d'un inconscient familial ? Sait-on des raisons qui nous mènent à gravir tel sommet, à renoncer, à faillir, défaillir ? Sait-on de toutes nos profondeurs, de ces voix intérieures pour nous dépasser, nous surpasser ? Et faut-il seulement savoir ? Faut-il remonter le temps pour découvrir l'innomable, l'indicible ?
Je n'ai pas trouvé la réponse. Je suis ma ligne, poursuivant celles de ceux qui ont laissé leurs tracés derrière moi. Un fil invisible nous lie, nous relie à la vie, à la mort. Et déjà, mon fils prend la relève poursuivant le chemin, la petite histoire qui se noie dans la grande. Quel trouble de songer à ceux qui ont été avant nous et dont le sang coule dans nos veines. Ces ancêtres dont on ne connaît rien et qui, pourtant, ne nous sont pas étrangers.

5 mars 2012

L'araignée, l'araignée

Photo0776

J'ignore ce qu'il s'est produit l'autre soir, mais un bug informatique n'a rien enregistré de ce que j'avais écrit. Découragée par cette perte et fatiguée, j'avais décidé de remettre à plus tard ce clin d'œil à mister Z., mon neveu super héros.
Une méchante rupture dans sa courbe de croissance suivie de ganglions dans le cou, devaient conduire Z. à subir une batterie d'examens, prises de sang et autres réjouissances, dont un enfant de 3 ans se passerait volontiers. A cette époque-là, je me refusais à écrire sur le sujet, par pudeur, par respect pour ma famille et aussi, peut-être, par superstition. Nous n'avions aucune idée des causes de cette rupture de croissance et associée aux ganglions, cela présentait un caractère inquiétant. Un travail d'investigation médicale devait alors commencer et même si je souhaitais rester optimiste, je n'en étais pas moins inquiète. J'encouragais ma sœur à penser que son fils était un enfant costaud et endurant. J'espérais qu'elle s'accrocherait à cela et, bien entendu, son fils aussi ! C'est exactement ce que Z. fit. Il enfila sa panoplie et devint Zpiderman, petit-grand homme araignée qui n'a plus peur de rien et brave avec courage les couloirs et la salle d'attente de l'hôpital Robert Debré. Zpiderman qui va, maître de son destin…
Oui, aujourd'hui, je peux écrire, les nouvelles sont bonnes et Z. a repris la vie normale d'un petit garçon comme les autres, loin des piqûres, des blouses blanches et des inquiétudes. C'est ça un super héros !

24 février 2012

Toujours les hommes !

"Le jour où vous aurez confiance, vous ne pourrez pas vous tromper !", dixit mon analyste.

21 février 2012

L'effet qu'il me fait

Hier, Robin et moi sommes allés chez son psy. A moins qu'encore une fois je veuille voir un signe, je trouve troublant que ce dernier porte une chemise de ma couleur préférée. Je sais c'est idiot, mais pas pour mon âme sensible, pas pour une femme qui fait parler son inconscient sur un joli divan ! Cet homme et non pas ce psy (je fais le distinguo) sait pertinemment que j'aime cette couleur, puisque nous avons eu l'occasion de l'évoquer lors d'une précédente séance. Ce jour-là, il avait même relevé que Robin et moi portions la même couleur avec des nuances différentes. Il avait pris de la peinture et montré à mon fils la magie des couleurs et ce que peut donner leur mélange, plus précisément le violet : une association de bleu et de rouge.
C'est terrible de m'arrêter sur un détail aussi futile, mais pour moi, il n'en est rien, c'est un détail qui trahit. Quoi ? Je l'ignore, mais cet homme qui porte rarement des couleurs, se retrouve, le jour du rendez-vous, dans une chemise d'une couleur qui me fait de l'effet ! Troublant, non ? Comment alors, rester de marbre, comment ne pas être troublé par cet homme dont la sensibilité parle à la mienne. Robin remarque qu'il y a un bouquet dans le cabinet : "Elles sont belles vos fleurs monsieur P."
" Merci Robin, mais elles ne sont pas à moi, elles sont à ma collègue. Savez-vous de quelles fleurs il s'agit ?"
"Non, vous me dites ?"
"Ce sont des narcisses, vous aimez les fleurs Robin ?"
"Oui, je les aime beaucoup."
"Savez-vous pourquoi je les aime, moi ? Parce que j'ai l'impression qu'elles sourient."
Voilà ce qui me plaît aussi chez cet homme. Ses petites remarques pleines de tendresse et de poésie.
Pourtant, j'ai trouvé qu'il était très froid aussi bien pour me dire bonjour, qu'au revoir, une froideur toute professionnelle qui s'était peu à peu effacée. En revanche durant la séance, il cherche toujours à partager des instants. A la demande de mon fils, ils joueront tous deux aux échecs. Il explique à Robin que c'est un jeu indien… la reine est la pièce maîtresse, la plus forte, le roi, lui est plus faible, plus passif. "Rien d'étonnant à ce que ce soit une société matriarcale à l'origine de ce jeu", ajoutera-t-il en me regardant. Il me demandera si je sais jouer. J'ai su, mais très mal et j'en ai quasi tout oublié. Mais je sais aussi que c'est grâce à Monsieur P. si Robin apprend à jouer aux échecs avec son père. Monsieur P. le lui avait dit : "Commencez par apprendre avec votre papa et nous pourrons jouer ensemble." Voilà une belle façon de créer du lien et aussi de permettre à Robin de "mater" son père (mettre le roi en échec). Bref, transfert pour transfert, me voilà une nouvelle fois troublée et je voudrais vraiment que ce trouble cesse une fois pour toute.
Dans tout ce merdier émotionnel, j'ai appris que, R., le père de Robin avait reconnu, grâce à notre fils, que cela lui faisait également du bien d'aller au rendez-vous. Monsieur P. m'a expliqué que la capacité psychique d'un individu à un autre différé et que certains étaient plus lents que d'autres. En somme, Robin se sert de son psy pour aider son père. Je pense d'ailleurs que le psy tend des perches à R. pour qu'il consulte (pour connaître assez bien R., je peux affirmer qu'il va mal, ça ne date pas d'hier, mais son état est plutôt inquiétant). Voilà aussi pourquoi, je sais qu'il n'y a absolument rien à attendre de mon attirance pour cet homme à la chemise aubergine et qu'il me faut vite refermer la porte sur ce fantasme que je pensais avoir dépassé et qui semble encore vouloir me jouer des tours ! S'il finit, un jour, par recevoir R. en consultation, cela sera sans aucun doute difficile pour moi et mine de rien, quelque peu ironique…

Publicité
Publicité
20 février 2012

Et les hommes ?

J'ai rendez-vous avec F., je ne le connais pas et je sens le mauvais plan. D'accord, j'entends les copines : "Arrête, ce que tu peux être négative, vas-y sans a priori". Bon, je m'apprête, me fais aussi jolie que possible, tire la chasse-d'eau sur les a priori, me regarde une dernière fois dans le miroir, me demande si je n'en fais pas trop… Et puis, merde, advienne que pourra, j'y vais ! Il n'est ni beau ni laid, mais le genre de physique qui me laisse de marbre, de glace, totalement FRI-GI-DE ! Pour ne rien gâcher, il manque de galanterie, son humour est à deux balles et tout sonne faux, lui, moi, nos sujets de conversation. Je me sens obligée de lui adresser la parole, je luis dois au moins ça, il me véhicule. Il est sans doute très gentil, loin d'être idiot, mais je le trouve sans intérêt et les minutes sont affreusement longues dans la voiture. Heureusement, nous nous rendons à une fête d'anniversaire, le calvaire va bientôt se terminer. Je pense à tous ces rendez-vous foireux, via Internet, où il faut se fader la personne toute une soirée. Je suppose qu'il doit exister un petit manuel "Comment se sortir de situations à la con ?", sans quoi je me dévoue pour le rédiger ! Le pire, c'est que mon sentiment "casse-toi, tu pues et marche à l'ombre" n'est pas partagé, visiblement il est nettement plus ouvert et curieux que moi : "Tu verras au retour, ça ira plus vite, il y aura moins de circulation…" Dans ma tête, je suis déjà certaine que je ne rentrerai pas avec lui, c'est impossible, impensable. Je me vois mal le lui dire, alors je me tais. Nous mettrons une heure et quart pour arriver à Vigneux-sur-Seine et je mettrai des années avant de rebaiser.
Plaisanterie à part, il ne me plaisait vraiment pas, châtain clair, les yeux bleus, fade, zéro charme, une sorte de froideur slave et un physique mou. Un mec au chômage qui aime passer des entretiens, "c'est comme du marketing". Autant dire que, moi, les entretiens ça m'emmerdent, j'ai toujours trouvé que ça n'était aucunement représentatif de ce que nous sommes, de nos compétences et qualités. Bref, je trouve le monsieur chiant comme la pluie.
En revanche, je me découvre, je ne pensais pas attacher une réelle importance à la galanterie et je constate le contraire. C'est même, à mon sens, un signe de respect, moi qui prône l'égalité des sexes, va comprendre Charles-Thérèse ?
Bien entendu, je ne suis pas rentrée avec F., mais en RER avec pour fond sonore du zouk balancé dans un Boombox. Voilà une fin de soirée réussie ! "It's raining men" n'est pas pour tout de suite, mais quelque chose me dit que je ne vais pas tarder à reprendre goût aux hommes…

19 février 2012

Tout va bien ne t'en fais pas

Quand j'ai commencé ce blog, je ne savais pas trop ce qui me motivait. J'ai toujours eu besoin d'écrire, mais là, c'était un peu particulier, puisque je m'exposais à être lue. "Etre lue", à bien y penser, l'idée me trouble, comme une opération à cœur ouvert où soudainement on ne cache plus grand-chose de soi. Bref, j'avais besoin de me lancer, voire de me jeter, dans ce blog, question de survie ! A cette époque-là (fin 2010, début 2011), une chanson de Zazie, s'adressant à sa fille et chantait avec elle, faisait résonance en moi : "Je vois dans tes yeux trop grands pour ton âge, des nuages, des orages, des naufrages. Le beau temps, je te l'ai promis même si souvent je fais tomber la pluie. Tout va bien ne t'en fais pas…" Un soir où, après une grosse colère, le calme était revenu dans notre appartement, je l'ai chantée à mon fils. Je ne pensais pas qu'il en comprendrait tout le sens et pourtant, comme un écho de tendresse et de bienveillance, Robin fut là pour, dans certains moments difficiles, m'en rappeler le refrain "Tout va bien ne t'en fais pas, maman".
C'est de cette façon que je devais vivre et prendre pleinement conscience de la suite de la chanson : "Je vois souvent les grands se disputer, si je savais comment les arrêter, je vois dans tes yeux parfois se cacher des nuages, des orages, des naufrages. Les mamans ont des soucis aussi, mais le beau temps viendra après la pluie. Tout va bien ne t'en fais pas…"
Les enfants comprennent vite, très vite, et alors qu'on voudrait les laisser tranquilles, les préserver de nos soucis d'adultes, ils sont déjà à nos côtés cherchant à nous aider et finalement, ils nous accompagnent dans la vie, autant que nous les accompagnons. C'est ce qu'a souvent fait Robin. Je ne sais par quelle étonnante magie ou lien invisible, il devine quand je suis démunie, à court de mots.
Entre autres, je ne savais pas comment lui annoncer que nous allions changer de maison, que son papa allait rester dans l'appartement et que nous, nous allions vivre ailleurs. Quelle notion abstraite, cet "ailleurs", pour un petit de 2 ans et demi et pourtant, Robin savait déjà (bien sûr, je lui en avais parlé, mais sans rentrer dans les détails), il m'a demandé de le poser sur une chaise d'adulte et là, il m'a dit : "Voilà, je suis dans une autre maison". Quelle perche me tendait-il là, il me donnait le courage et même le mot à employer "maison", pour lui dire simplement que nous allions quitter celle dans laquelle nous nous trouvions et emménager dans une autre ! Cette "autre" maison (quasi voisine de l'ancienne), il se l'appropria en me demandant de lister les enseignes (comme un pont, un lien et autant de repères) qui la séparait de celle de son père. C'est ainsi que, pendant plusieurs mois, le matin, sur le chemin de la crèche, Robin et moi décrivions les magasins, l'hôpital… de la rue du Faubourg-Saint-Antoine, dans un sens, puis dans l'autre : "Nous voilà arrivés chez papa… Nous voilà arrivés chez maman…"
Que de choses se sont passées en un an et demi, Robin aura bientôt 4 ans et je suis toujours aussi frappée par son affabilité et ses "Ça va bien maman ?"
L'une des dernières séances chez son psy, à la demande de Robin, nous y sommes allés, son père et moi (alors que, comme dans la vie et pour que Robin finisse par accepter notre séparation, nous y allons chacun notre tour). Nous ne savions pas ce qu'il avait à nous dire dans ce lieu, qui est SON lieu de paroles. Et ce qu'il nous a dit m'émeut à chaque fois que j'y pense : "Moi, je veux offrir des fleurs à ma maman et lui dire que je l'aime et je veux offrir aussi des fleurs à mon papa et lui dire que je l'aime". A tour de rôle, en même temps qu'il prononçait ces mots, il a embrassé son père sur la main et moi sur la jambe, marquant physiquement ce qu'il était en train de dire. Bien sûr son psy s'est assuré que Robin n'était pas en train de lui attribuer le rôle d'entremetteur entre son père et moi. Il n'en était rien.
Que de chemin parcouru en si peu de temps, même si cela m'a semblé long, très long, avec des moments de découragement et de lassitude. Je sais que la page n'est pas encore complètement tournée et que nous avons encore tous besoin de temps, aussi bien pour nous reconstruire, que trouver notre place, nos marques et nos repères. Et la patience est peut-être bien le maître mot de cette triste histoire qui n'est finalement pas si triste !
"Je t'aime d'amour et de patience" est l'un des derniers secrets de Robin chuchoté, un soir, à mon oreille.
Fin de la chanson et fin de ce post : "Pour toi des mots doux je vais dessiner, les dragons, les renards apprivoisés, pour voir dans tes yeux d'autres paysages, des p'tites fleurs, des p'tits cœurs, du bonheur. Le soleil fait le monde trop cuit alors tant qu'on peut, viens danser sous la pluie.  Tout va bien ne t'en fais pas, tout va bien ne t'en fais pas, le changement de climat, demain nous réchauffera."

15 février 2012

Psyché

Photo 3Autopsy de l'âme, autoportrait…
Delirium tremens ou simple masturbation intellectuelle accompagnée d'un peu, beaucoup, d'égocentrisme, j'hésite et ça n'est même pas jouissif ! Sarkozy vient d'annoncer qu'il serait candidat, son slogan "La France forte". Moi, j'affiche ma face sur mon blog ? Mon slogan : "La Femme forte". Mon programme : une chanson que j'aime Les gens qui doutent. Si ces gens avaient davantage de place dans notre société, peut-être bien qu'elle serait différente, peut-être bien …


7 février 2012

Au hasard de la Vie (suite)

Nina Z. est morte (cf. mon post "Au hasard de la vie" daté du 31 mars 2011). A sa place, Alice… Un soir, je trouve une enveloppe blanche, à l'intérieur "Bonsoir, je suis votre voisine du 3e étage, j'organise une petite fête pour mon anniversaire, demain soir. N'hésitez pas à vous manifester si nous faisons trop de bruit et/ou à venir partager un verre de Champagne." Le lendemain soir arrive et j'ai un dîner avec une amie. Ayant trouvé le petit mot de ma nouvelle voisine fort sympathique, je grimpe au 3e "Bonjour, vous êtes Alice ? (tiens ça me rappelle une pub) Je suis Céline, la voisine du 2e, je voulais juste vous dire que j'ai trouvé très sympa votre petit mot, alors surout n'ayez aucune crainte à faire du bruit, les occasions de faire la fête sont plutôt rares et ses bruits ne me dérangent pas (sourire d'Alice qui me propose encore une fois de me joindre à la fête)". J'irai dîner, comme prévu, avec Anne-Marie, nous passerons une soirée très agréable (elle fait partie de ces femmes avec lesquelles j'aime passer du temps, une femme de cœur et d'esprit, une femme de confiance et de confidences). Il fait très froid dehors et je suis contente de retrouver mon nid après avoir quitté Anne-Marie. Ça festoie bien à l'étage au-dessus et j'aime entendre cette joyeuse ambiance… Elle finira même par me bercer, comme lorsque j'étais enfant et que le moindre bruit de fond était pour moi une rassurante compagnie, des voix qui finissaient par devenir des chuchotements, puis plus rien… le sommeil paisible !
Nina Z. est morte emportant avec elle son mystère. La vie continue et j'entends encore des bruits de pas, cette fois, ceux d'Alice dont je connais le visage. Les derniers temps, Nina dormait peu, savait-elle que ses jours étaient comptées ? Comment regarde-t-on la nuit lorsque l'on sait que ses heures nous rapproche du sommeil éternel ? J'aime à penser et surtout à croire que Nina avait trouvé une forme de paix intérieure, mais rien n'est moins certain.
L'on devrait pouvoir mourir sans souffrir, s'éteindre dans un soupire, léger, léger… l'on devrait pouvoir mourir un sourire aux lèvres, l'on devrait pouvoir mourir vieux et usés, fatigués, juste un peu peinés de quitter la vie et de laisser ceux qui nous aiment. L'on devrait pouvoir mourir sans peur, avec sérénité et dignité. Oui, l'on devrait pouvoir tous partir de cette façon !
Et parce que la vie est là, mon récit se termine par une bouteille de Champ sur le pas de ma porte, un petit mot collé sur la bouteille "Merci de votre patience. Alice"

3 février 2012

Le travail, un jeu d'enfant

Ce matin, Robin me demande très sérieusement : " Maman, on peut avoir deux travail ?"
Moi : "Oui, c'est possible, mais c'est dur et fatiguant."
Robin : "Alors, moi je voudrais faire du spectacle, je ferai le petit loup dans l'arbre (je suppose que c'est un spectacle ?). C'est amussant de faire des spectacles et qu'est-ce que je pourrais faire d'autre d'amusant ?"
Moi : "Euh, je ne sais pas, faire des dessins animés ?"
Robin : "Non, essaye encore !"
Moi : "Construire des maisons, inventer des jeux, fabriquer des jouets… ?"
Robin : "Ecoute maman, je ferai des spectacles et je ferai des jouets, comme ça je serai entre le petit loup dans l'arbre et le Père Noël."
Voilà comment associer travail et amusement, c'est bizarre, je n'y avais pas pensé plus tôt, merci mon fils !

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
Après la pluie…
Publicité
Archives
Après la pluie…
Publicité